Les problématiques de la femme qui a un SOPK (Syndrome des Ovaires Polykystiques)

Avoir un SPOK, ce n’est pas seulement devoir « faire avec » lui, c’est surtout apprendre à fonctionner autrement et à marchander avec les problèmes annexes qui viennent s’y coller. Et on le sait, il existe presque autant de SOPK que de femmes, car chaque femme connaitra des symptômes et des intensités différentes, comme :

• Le manque conséquent d’informations : se retrouver face à un gynécologue qui te diagnostique un syndrome que tu ne comprends pas, qui ne t’explique rien et qui te donne pour seule réponse : « Il n’y a que la pilule comme solution » alors que tu ne la supportes pas.

• L’impossibilité à perdre du poids : peu importe l’hygiène de vie que tu offres à ton corps, l’activité physique que tu t’épuises à faire, il ne se passe rien. Et en prime, ton gynécologue t’informe que « si vous perdez du poids, ça ira mieux ».

• Une pilosité importante : tu as des poils « mal localisés » (autour de la bouche, des seins et du nombril) qui te complexent depuis des années, sans savoir comment t’en défaire. 

• Perte de cheveux anormale : à l’inverse de tes poils, tes cheveux tombent plus que la normale. Pour ça, tu as essayé de nombreux compléments alimentaires, mais rien n’y fait. 

• Cycle menstruel irrégulier : tes règles se pointent quand elles l’ont décidé (voire jamais) et tu ne sais plus quoi faire pour retrouver de la régularité. D’ailleurs, tu te demandes même si c’est possible pour toi… 

• Fatigue intense et inexpliquée : tu passes ton temps à ressentir de la fatigue sans savoir expliquer d’où elle vient. Même quand tu te reposes, que tu es en vacances ou que tu ne fais rien : tu es fatiguée. 

• Mauvaise gestion de l’appétit : tu as sans arrêt le sentiment de faim qui t’accompagne. Même quand tu manges : tu ne ressens pas la satiété (ou tu n’arrives pas à t’arrêter). 

• Troubles de la fertilité : tu essayes d’avoir un enfant depuis quelques mois (voire des années) et ça ne fonctionne pas. 

• L’acné : tu as des boutons (et autres problèmes cutanés) alors que tu n’es plus une adolescente. Et pour ça, aussi, tu ne sais pas quoi faire…

• Troubles de la thyroïde : en même temps que ton SOPK, les troubles de la thyroïde se sont déclenchés. Et sur eux non plus, tu n’en sais pas vraiment plus.

• Tu es (très) sensible : tu vis au rythme de tes émotions, et c’est parfois difficile à gérer. Le stress et l’anxiété s’invitent régulièrement dans ton quotidien.

• Tu te sens incomprise (et t’en as marre !) : qu’il s’agisse des professionnels de santé ou de ton entourage, tu te sens incomprise. Tu aimerais en savoir plus sur ton SOPK, mais tu ne sais même pas réellement ce que c’est. Lorsque tu es face à un professionnel, tu ne sais pas quelles questions poser (et sur Google, tu te perds de page en page sans trouver ce que tu cherches). 

Si tu te reconnais dans certaines des lignes précédentes, j’espère qu’en me lisant tu as conscience que tu n’es pas seule. Parce que oui, lorsqu’on te diagnostique un SOPK, il y a d’autres femmes qui sont confrontées aux mêmes questions que toi, aux mêmes doutes, aux mêmes complexes et aux mêmes peurs (et dont la médecine conventionnelle ne comprend pas toujours l’enjeu).